Après un
Kabaleo à trois joueurs, le temps d'attendre Abitbol coincé dans les bouchons, du moins c’était son excuse. Nous attaquons l'introduction et l'explication des règles et nous voila lancés à la conquête du monde.
Aucun de nous n'ayant joué auparavant, les premiers coups sont un peu hasardeux et personne ne se risque sur le plateau. Chacun préférant développer ses ressources et acquérir un maximum de tuiles. Une fois les investissements initiaux assurés vient le moment de se lancer à la conquête des territoires encore vierges...Et la ça se passe tout de suite moins bien. Johann vient chatouiller Greg vers l'Espagne ce qui ne manquera pas d'entrainer des échanges diplomatiques plutôt vifs entre les deux dirigeants. Bruno et moi profitons de la discorde à l'ouest pour investir l'est du vieux continent sur la base d'un pacte de non agression.
Vient ensuite la fameuse phase B qui fait la spécificité du jeu, sorte de miroir du premier tour. Les actions choisies initialement seront répétées à l'inverse dans la seconde moitié de chaque ère. Au final pas d’erreurs de programmation ni de mauvaises surprises.
Les actions s'enchainent par la suite avec une certaine fluidité, quelques retours aux règles seront nécessaires mais sans vraiment nuire à la fluidité du jeu. Johann aura du mal à mettre son jeu en place, plombé par un début de partie difficile. Greg aidé par ses approvisionnements en cubes, essaiera de lutter pour maintenir une présence sur le plateau tandis que Bruno pourra développer son jeu sans être vraiment inquiété et recruter en masse et ainsi préparer un déploiement massif vers la fin de la partie. Pour ma part j'ai tenté de capitaliser très tôt sur les points de victoire via les villes en négligeant l'aspect militaire.
Apres environ quatre heures de jeu, c'est Bruno qui emportera la partie avec une confortable avance.
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| Le jeu lors de la seconde ère |
J'ai bien aimé le jeu, bien sur il s'agit d'une partie de découverte et ce genre de jeu ne s’apprécie réellement qu'avec de l’expérience. Il reste quelques points de règles à éclaircir, les déplacements maritimes notamment. Mais le jeu est rempli de bonnes idées, la programmation et la résolution en miroir fonctionnent bien et apportent un réel intérêt au jeu. Il y a peu de temps morts, et on est toujours attentif au coups des adversaires.
Toutefois à aucun moment je ne me suis senti plongé dans un jeu de civilisation, à la tête d'un peuple essayant de bâtir un empire. Si c'est le but recherché, il y a d'autres titres qui sont largement supérieurs dans cette catégorie.Wallace déçoit un peu et quelque part le joueur se sent un peu floué. Mais si on prend le jeu pour ce qu'il est vraiment, un jeu de conquête/développement, il remplit très bien son rôle.
En tous cas, quand vous voulez pour une autre partie.
Même si ce n'est pas une réelle nouveauté, Olympus a été ramené dans les valises du dernier salon d'Essen. Au programme pose d'ouvriers, construction de batiments et gestion de ressources: on est en terrain connu.
