lundi 14 novembre 2011

Olympus, Québec, Et Toque! (10/11/11)

Soirée en petit comité avec Teuf et Greg cette semaine. Le temps de retenter Kabaleo avec l'errata officiel. Le jeu ne convainc pas vraiment et reste plus interessant dans une configuration à deux joueurs.
Bruno joue l'invité surprise en nous rejoignant plus ou moins à l'improviste. Le temps de diner et nous voila partis pour Olympus (à ne pas confondre avec Olympos) et un retour sur Québec decouvert la semaine passée.


Même si ce n'est pas une réelle nouveauté, Olympus a été ramené dans les valises du dernier salon d'Essen. Au programme pose d'ouvriers, construction de batiments et gestion de ressources: on est en terrain connu.
Teuf se charge de l'explication, la mecanique est relativement simple mais le grand nombre de batiments disponibles et les strategies associées representent pas mal d'informations à assimiler. Dans la pratique le jeu se revele plutot fluide, l'interaction est bien presente puisqu'il faut constamment surveiller le jeu de ses adversaires. Et Bruno et moi feront les frais des premièrs pillages. Quelques developpements militaires pour ma part me premuniront de ces mesaventures par la suite. Bruno, lui fera l'impasse sur le militaire et concentrera ses efforts sur la production de ressources. Greg de son coté misera sur les points de culture afin de debloquer rapidement un prêtre -donc une action- supplémentaire. Christophe se specialisera dans la viande et utilisera ses ressources joker pour construire un grand nombre de batiments.
Au final, c'est Greg qui emportera la partie ayant reussi à construire de nombreux batiments et à developper son plateau individuel de manière equilibrée.

Nous enchainons ensuite sur Et Toque! et ses menus plutôt variés pour souffler un peu entre deux titres plus exigeants.

Avant de repartir sur Québec, avec les bonnes règles cette fois, toujours en mode intermediaire. Greg aura retenu la leçon de notre partie precedente et deploira une grande partie de ses efforts à prendre le controle de la citadelle et des majorités en amont pour s'assurer un maximum de points octroyés par ses cubes deplacés de decompte en decompte. Bruno et Teuf tenteront de lui disputer les majorités ponctuellement tout en essayant de developper un reseau de quartiers connectés sur la plateau. Pour ma part le jeu se resumera a subir les choix des autres durant toute la partie sans parvenir a prendre des majorités ni m'etendre suffisement sur la plateau. Plutôt frustrant... Profitant de son avance de points acquise au premier tour, Greg emportera la partie sans être jamais vraiment inquieté.


Olympus - début de partie
le plateau de jeu
Et Toque !
Québec
Et Toque !


Les scores:

OlympusScoreQuébecScore
Cariboo45Cariboo123
Sleip39Teuf113
Cowboy George39Cowboy George111
Teuf30Sleip99



L'avis de sleip:
    Olympus: si le jeu ne revolutionne pas le genre, (pose d'ouvriers, gestion de ressources) Les auteurs de Kingsburg proposent néamoins des idées interessantes. Le syteme de choix α et ß est bien trouvé, faut-il suivre une action en profitant d'un effet inferieur ou attendre son tour au risque de ne plus avoir d'action valable à jouer.
    J'aime particulièrement les jeux de ce genre avec des plateaux individuels (Goa, Endeavor etc...), dans Olympus les differents axes de developpement offrent tous des perspectives interessantes mais il sera diffcile de tous les mener de front. Même si il semble difficile de se passer de puissance militaire, ne serait-ce que pour eviter de subir les raids adverses.
    Le systeme de paliers franchissables à condition d'avoir la construction adequate ainsi que la limite imposée par notre population apporte une dose de frustration et de stratégie tres intéressante également. Reste que le grand nombre de bâtiments disponibles, sans compter les bâtiments communs nuit un peu à la lisibilité du jeu, du moins au début. Au final ce jeu reunit tout ce que j'aime dans un jeu de gestion, de l'interaction/aggression, de la pose d'ouvriers, differentes voies de developpement...bref tres envie d'y rejouer !  
    Québec: une partie très différente de la précédente, mais hélas pas dans le bon sens. A aucun moment je n'ai eu l'impression de pouvoir contrôler quelque chose et encore moins influer sur le cours du jeu, si ce n'est favoriser l'un ou l'autre de mes adversaire. Mes choix ont été réduits à une successions de coups automatiques en essayant de limiter les dégâts pendant toute la durée de notre partie. Il semble très dur de rattraper un joueur déjà en position de force sur un décompte, et je vois mal de ce que j'aurais pu faire pour remonter la pente.
    Vraiment frustré par cette partie, il y a peu de chances que j'y rejoue. 
     
Et pour accompagner les jeux:
Biere des Naufrageurs
Ninkasi ambrée
Duvel
Straffe Hendrik
Westmalle triple

2 comments:

Teuf a dit…

Tu ne risques pas de rejouer à Quebec, le lendemain matin il était revendu :)
Bien que personnellement j'ai plutôt aimé mes 2 parties, je ne le trouve pas d'une grande richesse (on y fait quand même tout de même un peu toujours la même chose).

sleip a dit…

Ça n'a pas trainé ! C'est vrai que le jeu se révèle assez mécanique au final.

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