Brass (04/04/12)

Soirée en terre symphorinoise cette semaine. Un peu plus courte que d'habitude, avec un seul jeu  mais pas n'importe lequel: Brass de M. Wallace. L'Angleterre de la révolution industrielle, charbon, minerais de fer et hauts de forme. Tout un programme.

Brass est un excellent jeu, mais force est de constater qu'il ne sort pas aussi souvent qu'il le devrait par chez nous et la dernière partie commence à dater pour certains. Un petit rappel des règles a donc été nécessaire (incluant la célèbre liaison virtuelle Birkenhead / Liverpool).

Début de la phase des canaux, et dès le tirage initial des cartes se font entendre les premières mesures de ce qui aura été la B.O de la soirée: un concerto pour caliméros. C'est Greg qui entamera le ballet tandis que Johann réservera ses vocalises pour la phase des rails.

Lors des premiers tours Johann et moi, développerons des filatures pour tenter des ventes au marché extérieur. Malheureusement la demande étant plutôt faible, le marché se retrouvera saturé après deux ventes. Greg bridé par ses cartes, se développera sur l'est du pays en tenant d'approvisionner le marché extérieur via ses mines lors des périodes de forte demande  tandis que Yohann investira dans le charbon et les ports.
Les nombreuses sidérurgies présentes dès la première phase donneront l'occasion aux joueurs de realiser des développements à plusieurs reprises et Greg en profitera même pour construire un chantier naval de niveau un à Liverpool. 

Quelques investissements un peu trop ambitieux parmi les apprentis industriels se solderont toutefois par des mines de charbon de niveau un encore garnies à la fin de la première phase. Les scores à l'issue de cette première moitié seront plutôt serrés.

La seconde moitié du jeu verra un développement plutôt inhabituel. Une partie sud totalement délaissée, très peu de filatures, principalement Yohann pour activer ses nombreux ports, quasiment aucunes ventes au marché extérieur. Et une présence massive de cubes de fer sur le plateau, notamment à l'initiative de Johann qui sera parvenu à construire ses quatre sidérurgies, et de mines de charbons pour alimenter surtout les constructions de rails.
Greg aura quelques difficultés à rallier le centre de la carte pour y développer ses mines de charbons et réussira en fin de manche à construire un chantier à Birkenhead. Seule possibilité restante, puisque pour ma part délaissant mines et filatures, je me focaliserais sur la constructions de deux chantiers navals quasiment coup sur coup à Liverpool puis Barrow-in-Furness. Le reste de mon tour sera consacré à la pose d'un maximum de rails.


Aidé par ces deux chantiers très lucratifs et un bon réseau ferré, j'emporterais la partie devant Greg et c'est Johann qui complétera le podium.

Au final malgré des plaintes répétées (le calimeromètre a bien chauffé)  sur l’égalité du tirage des cartes, la partie fut tendue et intéressante. Et même avec 3h de temps de jeu, soit largement plus que la durée moyenne, il ne reste plus qu'a espérer que l'on attende pas si longtemps avant d'y rejouer.

Yohann sous surveillance

Le plateau au milieu de la phase des rails

Les scores:

Sleip	126
Cariboo	111
Abitbol	99
Mottoth	86

Et pour accompagner les jeux:

Ninkasi ambrée

Corsendonk Rousse